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Union Générale des
Travailleurs de Côte d'Ivoire
Siege Social
Bourse du Travail de Treichville
Adresse
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Téléphones
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Fax
(225) 21 24 08 83
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8E CONGRÈS DE L'UGTCI
La Bourse du travail transformée en un camp militaire, hier
Le congrès reporté à aujourd'hui après-midi

Vendredi 07 Septembre 2012
 

Le 8e congrès de l'Union générale des travailleurs de Côte d'lvoire(Ugtci) n'a pu ouvrir ses travaux hier jeudi 06 septembre à la Bourse du travail, tel que prévu par le Conseil général syndical de cette centrale. C'est que le Secrétaire général sortant, François Adé-Mensah qui souhaitait un nouveau report de ces assises, a obtenu de la justice, le mercredi 05 septembre, une ordonnance donnant droit à sa requête. Mais le staff de campagne du candidat Joseph Léon Ebagnérin, s'appuyant sur les textes de la centrale syndicale, est allé également au tribunal et a lui aussi obtenu de cette même justice, une autre ordonnance cassant celle d'Adé Mensah et autorisant par conséquent, la tenue du
congrès aux dates indiquées, c'est-à-dire les 6,7 et 8 septembre 2012. Au dire du directeur de campagne du candidat Ebagnérin, Ekanza Koffi Joseph, il leur a été demandé d'être ce vendredi 07 septembre au tribunal, en référé d'heure en heure avec le camp d'Adé Mensah, pour leur signifier la décision de la tenue du congrès. Au moment où était engagée cette bataille juridique entre les deux camps, la bourse du travail, elle, a été littéralement transformée en un véritable camp militaire. A l'arrivée de notre équipe de reportage sur les lieux, l'on a pu noter la présence d'éléments de la police nationale pour assurer la sécurité des lieux. Des instants après, deux impressionnants détachements de la gendarmerie nationale ont fait leur entrée dans la cour de la Bourse du travail. Les gendarmes, comme leurs frères d'armes de la police, ont investi les lieux. Renseignement pris, les gendarmes ont été sollicités par le camp d'Adé Mensah sous prétexte qu'il y avait du grabuge à la Bourse du travail. Les gendarmes ont plutôt été surpris de voir des congressistes en uniforme, en train de se trémousser aux rythmes des sonorités du moment. Un autre détachement, cette fois de la Garde républicaine, est également venu constater que l'heure était plutôt à la fête. Les syndicalistes invités au congrès, célébraient déjà la victoire de leur candidat Joseph Ebagnerin alors même celui-ci était sur le front juridique pour casser la décision prise par le Secrétaire général sortant. Le mercure est monté d'un cran lorsque le candidat Ebagnerin et son staff, sur le coup de 15h, ont fait leur entrée à la Bourse du travail. C'était le délire. La fatigue de la longue attente n'a aucunement |entamé l'enthousiasme et la volonté des congressistes de tourner la page Adé-Mensah. C'est dans un auditorium Adiko Niamkey surchauffé que le candidat Ebagnerin s'est adressé aux congressistes visiblement acquis à sa cause. "Ce congrès, nous le tiendrons bel et bien n'en déplaise à ceux qui ont quelques petites démangeaisons. L'Ugtci, à travers sa base, aspire au changement", a-t-il indiqué, avant de poursuivre : "Nous sommes respectueux du droit d'aînesse et des doyens. Si le doyen Adé Mensah passe la porte de cette salle pour le congrès, je vous demande de l'applaudir. Faites-lui honneur parce que quoiqu'on dise, c'est un père. Je vous en conjure. Vous savez que lorsqu'un père est dans cette situation, coincé et qu'il a autour de lui, quelques courtisans qui attendent qu'il se plante pour se moquer de lui, nous avons nous, le devoir de respecter notre vieux. Faites-le parce qu'ici à l'Ugtci, nous sommes une famille (...) Adé Mensah aurait pu être bouté hors de cette maison. Mais permettez qu'il fasse son bilan moral et financier après 7 ans de gestion". Le candidat Joseph Ebagnerin pense qu'il est temps que la démocratie s'exprime maintenant à l'Ugtci. Il croit donc dur comme fer, que le doyen Adé Mensah passera la main.


 

FRANCK SOUHONE
 
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